la fondatrice
Andrée Putman (1925–2013) a créé un style raffiné, graphique et contrasté, mêlant élégance classique et modernité radicale. Avec sa présence distinctive et sophistiquée, elle a laissé une impression durable sur ses contemporains, à la fois par sa personnalité et par sa vision.
Adulée aux États-Unis avec le Morgans Hotel à New York, elle est revenue en France où elle a repoussé les limites de l’espace, en pionnière d’une approche annonçant l’esprit « loft ». Son appartement de Saint-Germain-des-Prés incarnait pleinement ce langage spatial et esthétique audacieux, qui devint sa signature.
Réputée pour sa précision formelle, elle abordait le design d’intérieur comme une composition rigoureuse, à la fois structurée et expressive. Pionnière des collaborations de marques, elle a dialogué avec les artistes de son temps, de Keith Haring à Andy Warhol, et a fréquenté le Studio 54 et Le Palace à Paris, épicentres de la scène créative qu’elle partageait avec les grandes figures de la mode et de l’art.
Elle appartenait à cette génération de talents parisiens, Mugler, Alaïa, Saint Laurent, Karl Lagerfeld (un ami proche), avec lesquels elle partageait un sens intransigeant du style. À une époque où peu voyageaient à l’international, elle s’est imposée, à l’instar de Starck, comme l’une des premières designers françaises à atteindre une reconnaissance mondiale.
Son studio a formé une génération de designers, tous profondément marqués par ses exigences rigoureuses. Surnommée la « grande prêtresse du design », la « grande dame du design », ou encore la « Coco Chanel du design », son œuvre était célébrée pour sa clarté et son modernisme avant-gardiste — et son nom continue d’inspirer une émotion sincère.
Son studio a formé une génération de designers, tous profondément marqués par ses exigences rigoureuses. Surnommée la « grande prêtresse du design », la « grande dame du design », ou encore la « Coco Chanel du design », son œuvre était célébrée pour sa clarté et son modernisme avant-gardiste — et son nom continue d’inspirer une émotion sincère.
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Andrée Putman starts as a stylist at Prisunic, then makes a name for herself at the design agency Mafia.
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She co-founds Créateurs et Industriels with Didier Grumbach. She becomes a discoverer of many talents in the fashion industry.
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She creates the publishing company Ecart International (reissuing forgotten designers from the 1930s) and the interior design agency Ecart.
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She sells the publishing company Ecart International (now acquired).
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She dissolves the interior design agency Ecart, then founds her own interior design and design agency under her name: Andrée Putman.
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07
Her daughter, Olivia Putman, joins the Andrée Putman agency.
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Andrée Putman passes away. Olivia takes over the agency and renames it Studio Putman.
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Launch of the Andrée Putman brand: Celebration of Andrée Putman's centenary and (re)edition of a furniture collection.
Andrée Putman et Olivia Putman
Après un parcours indépendant et riche d’expériences variées, Olivia Putman rejoint l’agence en 2007 à l’appel de sa mère Andrée Putman. Elle y incarne aujourd’hui la fonction de directrice artistique, tout en gardant vivant son esprit d’exploration et d’innovation. Olivia perpétue une méthode centrée sur l’écoute, la cohérence des espaces et la subtilité des lignes — un héritage moderne qu’elle réinterprète avec sens et liberté.
Notre histoire
Né du regard libre et visionnaire d’Andrée Putman, le Studio porte aujourd’hui une pensée du design qui conjugue élégance à la française, rigueur moderne et audace discrète.
À travers ses projets d’architecture intérieure, de mobilier et de direction artistique, Andrée Putman Studio perpétue un langage unique : une écriture claire, contrastée, intemporelle. Chaque création — qu’il s’agisse d’un espace, d’un objet ou d’une collaboration — réinterprète un héritage vivant, en dialogue constant avec le présent.
À travers ses projets d’architecture intérieure, de mobilier et de direction artistique, Andrée Putman Studio perpétue un langage unique : une écriture claire, contrastée, intemporelle. Chaque création — qu’il s’agisse d’un espace, d’un objet ou d’une collaboration — réinterprète un héritage vivant, en dialogue constant avec le présent.
Projets Iconiques
1984, Morgans Hotel, New York
En 1984, Andrée Putman signe pour Ian Schrager et Steve Rubell, fondateurs du mythique Studio 54, le Morgans Hotel, considéré comme le premier boutique-hôtel au monde. Ensemble, ils réinventent l’idée même du luxe : un lieu intime, mesuré, où la sophistication naît de la simplicité. Conçu avec un budget restreint, l’hôtel incarne une révolution esthétique, celle d’un raffinement sans ostentation, d’une élégance fondée sur la justesse et la lumière. Le célèbre damier noir et blanc, dévoilé ici pour la première fois, devient l’une des signatures les plus reconnaissables d’Andrée Putman. Il transforme un espace modeste en manifeste visuel, alliant rigueur graphique et sensualité discrète. Dans ce décor pionnier, chaque détail compte : sols en granite italien, fauteuils club en cuir français, lampes en nickel-plaqué, tapis de laine sur mesure. Le Morgans Hotel impose un nouveau langage de l’hospitalité, celui d’un luxe intime et réfléchi, où l’expérience prime sur la démonstration. Entre ombre et lumière, équilibre et contraste, Andrée Putman crée ici une icône : un lieu à la fois new-yorkais, intemporel et profondément humain.
